Pontchâteau - Visite du site |
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Les étapes de la restauration |
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Toutes les entreprises concernant la restauration du calvaire furent des aventures dignes de la première construction conduite par le père de Montfort: fondées sur une foi audacieuse, et réalisées par des foules de travailleurs bénévoles, qui venaient, d'un seul élan, servir une grande cause, donner le témoignage de leur foi, et approfondir cette foi dans la réflexion et la prière, autour de ce travail. Une première tentative |
dus, et la bénédiction du calvaire, est faite « en cachette et sans solennité », disent les archives. Une seconde tentative |
La grande restauration de l’abbé Gouray En 1821, le curé de Pontchâteau est l'abbé Gouray, enfant de Sainte-Reine, et prêtre réputé très zélé. Il entreprend alors d'immenses travaux, qui feront de la butte, à quelques mètres de hauteur près, presque ce qu'elle est aujourd'hui. Il mobilise ses paroissiens, qui fourniront 21 925 journées de travail. Et, le 23 septembre 1821, Mgr d'Andigné, évêque de Nantes, vint bénir solennellement le calvaire enfin restauré et achevé. La prise en charge du calvaire par les pères Montfortains C'est en 1863 que Mgr Jacquemet, évêque de Nantes, demande aux fils du père de Montfort de venir demeurer au calvaire et d'y animer les pèlerinages, de plus en plus importants. Ils s'y établissent le 29 août 1865, précédés par quelques frères de leur institut. La chapelle du pèlerinage est bâtie ensuite, et bénie en avril 1873. Le père de Montfort est béatifié le 22 janvier 1888 par Léon XIII. |
La grande étape du pere Jacques Barré Le père Jacques Barré sera supérieur des missionnaires du calvaire pendant vingt-cinq ans: de 1888 a 1913. Dès son arrivée, il appelle des volontaires de tous les environs, à plusieurs lieues à la ronde, pour travailler au développement du pèlerinage. Chaque jour en amène de nouveaux, dont les noms sont enregistrés sur le "Livre d'or". C'est grâce à leur travail que l'ensemble du pèlerinage acquiert son visage actuel. On plante des arbres. On construit grottes et monuments. La seule énumération de ces travaux est suffisamment éloquente par elle-même : 1891 : Bénédiction de la Scala Sancta; |
Et l'étape du père Henri Daniel Le père Henri Daniel fut directeur du pèlerinage de 1928 a 1943. Il fit construire le "Temple de Jérusalem" avec sa cour où se trouvent les grandes fresques évangéliques. Il réalisa également le "Cénacle", ainsi que la "Nouvelle Visitation", avec leurs fresques et enfin, dans la petite chapelle du calvaire, il fit courir sur les murs des fresques relatant divers épisodes de la vie du père de Montfort. Toutes les fresques sont l'œuvre de M. Paul Lemasson. |