Saint
Louis-Marie Grignion de Monttort (1673 - 1716)
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Un missionnaire
,,,,,.
Un ami des pauvres
,,.....,,,.
Un contemplatif
,
, , ........,,. Un Maître
Spirituel
,,,...............
,,. Un Fondateur
Louis-Marie
Grignion est né à Montfort, rue de la Saulnerie, le 31
janvier 1673, 2ème d'une famille de 18 enfants. Baptisé,
le lendemain dans l'église Saint-Jean, il a vécu ses premières
années à la Bachelleraye en Bédée et au
Bois-Marquer en Iffendic.
A 12 ans, il est étudiant a Rennes. A 19 ans, il part vers Paris,
où il sera ordonné prêtre à 27 ans, le 5
juin 1706.
.
Un Missionnaire
Il rêve de partir loin...
Il reste en France à la demande du Pape qui le nomme "missionnaire
apostolique".
Il prêche plus de 200 missions et retraites.
Il meurt en pleine mission, "sur la brêche", à
St Laurent sur Sèvre (Vendée) le 28 avril 1716.
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Un ami des pauvres
Partout, il se "compromet" avec les pauvres et les exclus
de l'époque...
On le voit notamment à l'Hôpital Général
de Poitiers et à la Salpétrière, à Paris.
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Un Contemplatif
Il multiplie les longs temps de prière : des heures dans les
chapelles et les églises...
Il affectionne certains ermitages : Mervent en Poitou, St Lazare près
de Montfort...
Il fait de longs pèlerinages : N.D. des Ardilliers à Saumur,
le Mont Saint-Michel, Rome...
.
Un Maître en Spiritualité
Sa devise : "DIEU SEUL !"
Sa recherche inlassable : acquérir "la Divine Sagesse"
Le moyen privilégié : MARIE ! (on l'appelle : le "Père
au grand chapelet)
.Un
Fondateur
Il laisse trois instituts :
Les Pères et Frères de la compagnie de Marie
(dits "Montfortains")
Les Frères de Saint-Gabriel
Les Filles de la Sagesse.
1
- LA MAISON NATALE
C'est
dans la grande pièce du milieu qu'une tradition constante place
la naissance de Louis Grignion, le 31 janvier 1673. Son père,
Jean-Baptiste Grignion, était avocat et procureur au siège
du comté de Montfort. Sa mère, Jeanne Robert, était
la fille d'un procureur et syndic de Rennes.
A cette grande pièce, fait suite la petite boutique qui servit
autrefois d'étude au grand-père de Louis-Marie, Me Eustache
Grignion, notaire royal. Ses clients y accédaient par l'étroite
venelle et par la magnifique double porte à cintres de granito
Dans les deux pièces situées en arrière, on peut
voir un oreiller du P. de Montfort et une céramique polychromée,
qui représente le baptême de Louis-Marie. La salle qui
fait suite á la "petite boutique" a été
aménagée en oratoire, où l'on peut vénérer
la statue de Notre-Dame de la Sagesse attribuée au P. de Montfort
et le tabernacle sorti comme la céramique, des ateliers du P.
Leidi montfortain à Treviglio. Dans les jardins, à l'arrière
de la maison natale, il y a plusieurs souvenirs du scolasticat montfortain
qui se trouvait au lieu dit de l'abbaye : la statue du P. de Montfort
et les deux autres statues : de Marie, et M. Reine des Coeurs.
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1 Maison Natale
. 2 La Place
. 3 Chapelle St-Joseph
. 4 La Bachelleraye
. 5 Abbaye St-Jacques
. 6 Couascavre
. 7 Prieuré St-Lazare
. 8 Heurtebize
. 9 La Massonnaye
. 10 Eglise d'lffendic
. 11 Le Bois-Marquer |
II
- LA PLACE DE L 'ÉGLISE
La
place de l'église, place " Grignion de Montfort ",
est l'antique Motte Féodale qui protégeait jadis la ville
fortifiée. En souvenir de la mission de 1707, le P. de Montfort
voulut y dresser un calvaire. Le Duc de la Trémoille, Seigneur
de Montfort, y mit opposition. Le missionnaire, en emportant son Christ
qu'il destinait à un sol plus hospitalier, s'écria : "
On ne veut pas que ce lieu soit sanctifié, eh bien! un jour viendra,
il deviendra lieu de prière."
Au siècle suivant, en 1850, on bâtissait l'église
actuelle sur cette " butte de Motte "...
C'est à Pontchâteau, dans la petite chapelle sise au pied
du calvaire qu'on peut vénérer ce " Christ du Père
de Montfort ".
Quant à l'Église de Montfort, elle a regroupé les
trois paroisses qu'a connues le P. de Montfort : Saint-Nicolas, Saint-Jean
et Coulon. Depuis 1947, année de la canonisation, cette église
est placée sous le vocable Saint Louis-Marie de Montfort. Les
deux vitraux du choeur et la statue du clocher disent combien les montfortais
sont fiers de "l'enfant du pays", leur compatriote.
La Tour, construite en 1376, est avec quelques vestiges de murailles
tout ce qui reste de l'ancienne ville fortifiée de Montfort.
III
- VERS LA CHAPELLE SAINT-JOSEPH
Le
presbytère actuel est l'ancienne maison priorale indépendante
de la paroisse Saint-Jean. Le dernier titulaire en fut messire Pierre-Henry
Hindré, recteur de Bréal et ancien doyen de Montfort.
L'ancien presbytère Saint-Jean se trouve face au monument aux
morts et était jusqu'en 1707 résidence du recteur de
Saint-Jean et doyen de Montfort. C'est sans doute dans ce presbytère
qu'en 1707 l'évêque de Saint-Malo convoqua Louis Grignion.
Le missionnaire fut défendu par le recteur de Bréal, neveu
du doyen de Montfort. Il le demanda même pour prêcher la
mission dans sa paroisse.
La chapelle Saint-Joseph remplace l'ancienne église de Saint
Jean-Baptiste dont le portail flamboyant a été conservé.
C'est dans cette église que Vincent Ferrier prêcha vers
l'année 1418. Dans cette même église, Louis Grignion
fut baptisé, le mercredi 1er février 1673. C'est dans
cette église également que, durant la mission de 1707,
Louis-Marie fit une prédication mémorable. Il monte en
chaire, expose en spectacle silencieux, un grand crucifix. Il descend
de la chaire et passe dans les rangs des auditeurs : " Voilà
votre sauveur, n'êtes-vous pas bien fâché de l'avoir
offensé ? " Cette prédication originale fut, dit-on
d'un effet extraordinaire.
IV
- AUTRES " LIEUX MONTFORTAINS"
L'abbaye
Saint-Jacques fut commencée en 1152. La chapelle restaurée
au XIIIe et XIVe siècles, est remarquable par son portail qui
représente l'un des rares spécimens d'arcade trilobée.
Dans la chapelle de l'abbaye, furent inhumés le père de
Louis-Marie et ses soeurs, Françoise-Marguerite et Jeanne-Marguerite.
L'abbaye fut, pendant un demi-siècle, le séminaire des
Missions des Montfortains de France. En 1976, un incendie ravagea les
bâtiments anciens de l'abbaye et causa d'énormes dégâts
à la chapelle dont la toiture s'effondra.
Couascavre - C'était le nom du haut village de l'abbaye, route
de la Chapelle Thouarault. Là, les Grignion possédaient
une métairie. C'est à Couascavre que l'on place le fameux
repas que le missionnaire consentit à prendre, chez ses parents,
en 1707, à condition d'être accompagné de ses amis
les pauvres. C'est là que le père de Louis-Marie mourut,
en 1716, trois mois avant son fils.
Le
Prieuré de Saint-Lazare avait été fondé
au Moyen-Âge pour le soin des lépreux. C'est là
que le P. de Montfort a fondé sa Première communauté
montfortaine. Son premier souci fut de réparer et d'aménager
la chapelle. Le P. de Montfort résida à Saint-Lazare avec
les frères Mathurin et Jean de septembre 1707 à septembre
1708.
A Saint-Lazare, il faut remarquer : l'autel sur lequel le P. de Montfort
célébrait la messe, le crucifix de bois à la tête
penchée et douloureuse, qu'il a sculpté, la chambre qu'il
habitait et le fameux chêne du P. de Montfort, au pied de la chapelle. |